Le dernier pas où l’on glisse,
L’erreur, la mauvaise route
Au dernier carrefour.
Le moins que l’on puisse
Est de reconnaître le doute,
La faute d’un jour.
Mais on continue son chemin,
Sans jamais désemparer,
Dans la brume sans s’arrêter,
Comme pousser par une faim,
Croyant au bout à un Graal,
A la lumière d’un Baal.
Et quand on est arrivé nulle part,
En dehors de tout hasard,
Que les dernières silhouettes
Sont celles des arbres morts
On se demande, enfin, en fait
Si l’on n’avait pas tort.
Avoir ignoré tous ces signes,
Ces faux pas, ces trébuchements.
Même se croire indigne
Parce que l’on s’est interrogé.
Et pourtant, et pourtant,
Il eut été préférable de s’arrêter.
Et pendant ce temps-là sur Fourpoint Woman
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