Serait-ce le vent,
Ou plutôt un quelconque tourment,
Les larmes que tu essuies,
Qui coulent sur ta joue
Je dois dire, je l’avoue,
Que je n’aime pas
Tes larmes si ce n’est de joie
Rien que je ne doive savoir
Rien que tu ne doives me dire,
Cela ne me regarde pas,
C’est entre toi et tes émois.
Rien qui ne soit en mon pouvoir
Mais pourtant mon désir
Serait de sécher ces larmes,
Au silencieux vacarme.
Serait-ce la pluie,
Serait-ce le vent,
Ou plutôt un quelconque tourment,
Les larmes que tu essuies,
Pour quelque raison,
Pour quelque passion,
Elles sont un peu les miennes,
Elles se mélangent aux tiennes.
Rien que je puisse faire,
Rien que je puisse dire
Ce sont des combats, des guerres,
Que tu dois, toi-même, finir.
Qui serais-je pour t’aider,
T’empêcher de pleurer.
Je suis là par hasard,
Pour surprendre tes regards.
Serait-ce la pluie,
Serait-ce le vent,
Ou plutôt un quelconque tourment,
Les larmes que tu essuies.
Le sel cruel de ta vie
Ce n’est pourtant pas l’envie,
Qui manque de te tendre
Une main à prendre.
Mais je ne fais que passer,
Un peu plus qu’un simple passant,
Mais certainement pas assez
Pour que tu acceptes mon appui.
Alors je reste sans bruit,
Avec un regard implorant
Pour que tu arrêtes de pleurer.
Tu as encore l’éternité.
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