Que tous les jours,
On bat et rebat
Pour que dans votre vie pitoyable,
Vous vous trompiez d'amour,
Vous vous trompiez de combat.
Ces images incessantes,
Ressassées sans fin,
Pour vous convaincre,
D'une façon presque indécente,
Qu'il faut consommer avec entrain
Comme un insatiable goinfre.
Et l'on bat et rebat ces tambours,
Et à leur son, dans la même direction,
On marche sans savoir pourquoi,
On marche encore et toujours,
Vers un idyllique et mythique horizon,
Vers un paradis de la consommation.
Ces images trompeuses,
Pleines de belles histoires,
Séduisantes mais infernales sirènes,
Qui font croire à la vie heureuse
Alors que nos existences sont dérisoires,
Perdues et percluses, déjà vaines.
On pourrait faire la peau
De tous ces beaux tambours,
Les faire enfin se taire.
Serait-ce peut-être trop beau,
Si l'on pouvait être sourd
A leurs roulements d'enfer.
Et pendant ce temps-là sur Fourpoint Woman
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