Il y a des gens
Qui ont toujours le bon ton,
Les mots justes,
Pour vous dire,
Quand il le faut,
Les choses que vous devez savoir.
Les mots justes,
Qui ne vous fâcheront pas.

Ils ne vous diront pas plus qu'il ne faut.
Assez pour sembler encore honnêtes
Mais pas plus, le reste serait de trop.
Ils prendront toutes les précautions.
Sans odeur, la voix qu'ils leur prêtent,
De leurs paroles révèle la compréhension.
Mais ce ne seront que propos vains
De personnes superficielles
Dont serait totalement feint.
L'intérêt pour votre histoire.
Ce qui est vrai, ce qui est réel,
Lisez dans leur regard.

Moi, je voulais te dire ce que je pense
Mais j'ai peur de devenir comme eux.
Je crains que pour toutes mes offenses,
Tu ne puisses me pardonner.
Alors, je te fais ce pauvre aveu
Qu'il y a tant que je n'ose te raconter.
Ce n'est pas que mes pensées seraient,
De saintes paroles d'évangile.
Ce que je te dirais et défendrais,
Ce serait mes subjectives vérités,
Faites d'arguments, parfois puériles
Mais avec tous les accents de la sincérité.

Il y a des gens
Qui ont toujours le bon ton,
De vous dire,
Ce que vous voulez entendre
Quand il le faut,
Jamais à contretemps,
D'occasion de tourment,
Rien qui ne puisse troubler.

Et je redoute de devenir comme eux.
Fais-moi donc plaisir.
Demande-moi de tout te dire.
Et je redoute de devenir comme eux,
Quelque chose d'inutile,
Quelqu'un d'éternellement futile.



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