Côté cœur, Côté raison.
Je t’ai aimé un matin
Mais j’ai tu ma passion.
J’ai aimé le ciel serein,
Les rivières, les étangs,
Les arbres au printemps
La poussière des chemins,
Tout cela dans tes yeux.
La part de mon existence
Où je suis libre et heureux,
J’en retrouvais l’essence.
Côté cour, Côté jardin,
Côté cœur, Côté raison..
Je ne tendais pas la main.
Je ne posais pas de question.
Quand on n’a pas sa liberté,
A quoi bon provoquer
Ce que l’on regretterait.
Lâcheté ou respect.
Je me suis contenté de peu,
De ce qu’il y avait dans tes yeux.
Je me suis fait ainsi
A ne pas espérer vos nuits.
Côté cour, Côté jardin,
Côté cœur, Côté raison.
Certes, il y a la tentation
Qui est là, m’étreint.
Pourquoi sauter le pas.
Ce n’est pas avec moi
Que tu aurais un enfant.
J’ai d’autres engagements.
Alors, je ne dis rien
Ni en cour, ni dans le jardin.
Ce que je peux encore aimer.
Je ne peux pas t’éluder.