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Une vision de l’orchestre.
Au milieu des champs,
Il n’y avait qu’une flûte
Pour jouer un air de printemps.

Il n’y avait point de cordes
Et certainement aucune
Pour se pendre
Et finir à la morgue.

Au milieu des champs,
Il n’y avait qu’une flûte
Pour jouer la course du vent.

Il n’y avait point de percussion
Et certainement pas de batterie
Pour poule en mal d’amour
Ou ensemble de canons.

Au milieu des champs,
Il n’y avait qu’une flûte
Pour jouer la joie de l’instant.

Il n’y avait point de cuivre
Et certainement de ces cartouches
Que l’on a du mal à suivre
Mais pas à éviter

Au milieu des champs,
Il n’y avait qu’une flûte
Pour jouer l’envie du moment.

Il n’y avait pas de bois,
Si ce n’est cette flûte,
Pour cacher le loup
Et les histoires d’effroi.

Au milieu des champs,
Il n’y avait qu’une flûte
Pour jouer des airs d’antan.

Ai-je dit, point de percussion.
Et certainement pas de ces caisses
Les unes pour enterrer les corps,
Les autres pour garder l’argent.

Au milieu des champs,
Il n’y avait qu’une flûte
Pour jouer ravir les amants.

Il n’y avait point de violons,
De ceux qui jouent la prison.
Où l’on envoie tant le clochard
Que l’impassible assassin.

Au milieu des champs,
Il n’y avait qu’une flûte
Pour jouer un air de printemps.

Cela va bien entre les coquelicots,
Perdus dans les blés,
Et le chant des oiseaux
Qui veulent rivaliser.
Ecrit par Cherche l'info, le Mardi 4 Octobre 2005, 20:22 dans la rubrique Des poèmes.