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Il y a toujours un bord de canal,
Un souvenir d'une guinguette,
Où, sur les tables, les fillettes
Se laissaient boire
Pour oublier des femmes, le déboire.
J'arrivais solitaire,
Dans l'espoir d'une aventure
Qui serait moins éphémère
Que ce que voulait ma nature.
Sur l'une ou l'autre terrasse,
Une jeune fille restait pour compte
Et faisait la grimace
De devoir avaler cette honte.
Je me croyais irrésistible,
Et espérant la belle esseulée
un tant soit peu disponible,
J'en venais à m'imposer.
Elle, de devoir me supporter
Réprimait difficilement sa nausée.
Moi, qui ne voyait rien
Me croyait sur le bon chemin.
Pourtant à l'usure,
Du doute, j'avais le bénéfice.
De son coeur pur,
Elle proposait le sacrifice.
Alors, les impérieux flonflons,
Nous poussaient à la danse
avant que nous nous précipitions
Dans une vaine romance.
Cela ne durait qu'un temps,
Rarement celui d'être amants
Et si nous consommions,
Bien vite, nous nous séparions.
Ou pour être honnête,
Je prenais la fuite
N'étant plus à la fête,
Pour donner suite.

Mais un jour, ce fut celle de trop,
Et ce fut pour moi, les sanglots.
D'avoir trop essayé et mal étreint,
Une petite me laissât sur ma fin.

Les eaux noires du canal
Connurent encore un temps
Ma présence.


Et pendant ce temps-là sur
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Ecrit par Denis Marion et Gabriel Ney, le Samedi 13 Novembre 2004, 21:19 dans la rubrique Des poèmes.